Ronce occidentale, mûrier.

5. Rubus occidentalis L.- Ronce occidentale. -Mûrier.- (Thimble-berry).- Tiges (long. 1-3 m.) arquées, et s'enracinant par les extrémités, purpurines ou bleuâtres, armées d'épines; feuilles des turions trifoliées, blanches-tomenteuses inférieurement; partie inférieure des feuilles du turion pédatifides; fleurs blanches à pétales plus courts que les sépales; fruits d'un pourpre bleuâtre, hémisphérique, pruineux. Floraison estivale. Champs secs et rochers. Ouest et sud du Québec.

        Espèce remarquablement pure génétiquement, qui se reproduit par semis en lignée pure. L'extension des buissons du R. occidentalis, se fait surtout par marcottage naturel. Les entrenoeuds formés à la fin de l'été sont très longs, mous, et à peu près inermes, et à ce moment la tige se recourbe fortement vers le sol. Après quelque temps, les nouveaux entrenoeuds formés sont de nouveau du type court; ils se couvrent d'aiguillons dirigés en sens inverse de la croissance, et les noeuds produisent de petites racines. Si le sommet de la plante atteint le sol, l'enracinement se produit. La direction des aiguillons aide la plante à se maintenir dans le sol. Comme les entrenoeuds herbacés et allongés sont nécéssairement faibles, ils sont facilement rompus par le passage des animaux et la nouvelle plante commence une vie indépendante. Il est intéressant de remarquer que la suite des phénomènes est la même quand la tige, placée au bord d'un rocher, s'arque sur le vide. Il ne s'agit donc pas d'une réponse à un facteur défini, lié au sol, mais d'un caractère

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