À L'OCCASION D'UNE OFFRANDE DE CINQUANTE COURTISANES AU TEMPLE D'APHRODITE À CORINTHE FAITE PAR XÉNOPHON, VAINQUEUR AU STADE ET AU PENTATHLE AUX JEUX OLYMPIQUES
Jeunes femmes très accueillantes aux étrangers, Servantes de Cypris dans la riche Corinthe, Vous qui brûlez les larmes d'or du pâle encens Tandis que souvent vos pensées Volent vers la mère des amours, Vers l'ouranienne Aphrodite...
Elle vous autorise, ô belles, sans encourir les mépris avilissants,
À cueillir, en de tendres étreintes, Le doux fruit de votre jeunesse, ô chères enfants caressées,
Quand le destin ainsi le veut, nulle chose n'est interdite,
Nulle occupation n'est vile...
Pindare, Cité par Athénée, Le repas des sophistes, traduit par Marguerite Yourcenar, La Couronne et la Lyre, Gallimard, 1979.
Jean-Philippe Trottier Entre les mains sales et les mains vides, il vaut mille fois mieux choisir la seconde option car, au moins, elle est réelle et seule capable de ressu